Selon une étude réalisée par Citibank, 84 % des gens ont déjà fait des investissements verts dans leur habitation
BRUXELLES Dans la foulée du lancement de son crédit vert, un prêt personnel à taux réduit pour effectuer des aménagements soucieux de l'environnement dans son habitation, Citibank a commandé une étude sur le souci environnemental des Belges et ce que cela représente dans leurs choix en matière d'aménagement de l'habitation.
Au total, 983 personnes ont été soumises à cette enquête réalisée par Internet et qui "nous permet de voir comment les gens se positionnent sur l'aspect environnemental", explique Michel De Bolle, directeur marketing de Citibank Belgique. D'emblée, l'étude apporte une confirmation du souci écologique des citoyens puisque "65 % des Belges se disent très concernés par l'écologie. Un souci plus féminin que masculin d'ailleurs". Ce souci va même plus loin puisque 97 % des gens interrogés se disent sensibilisés voire carrément guidés dans leur comportement par ce souci environnemental.
Un constat qui se retrouve concrètement dans les habitations des personnes sondées puisque 84 % d'entre elles reconnaissent avoir déjà fait au moins une fois un aménagement écologique. "43 % des sondés ont installé un thermostat ou des vannes thermostatiques, 38 % collectent l'eau de pluie, 37 % ont isolé leur toit, 35 % ont placé des doubles vitrages, 25 % ont installé une chaudière au gaz haut rendement", détaille Michel De Bolle. La liste est longue (voir notre infographie) et prouve à suffisance l'intérêt du Belge pour les aménagements écologiques.
Un intérêt qui naît plus de l'envie de faire des économies d'énergie (pour 81 % des gens) que d'un véritable intérêt environnemental (pour 38 % seulement des gens). Le budget que les Belges sont prêts à accorder à des rénovations écologiques de leur habitation varie fortement. Cela va de moins de 2.500 euros à plus de 20.000 euros. Mais la moyenne des investissements se situe entre 2.500 et 10.000 euros.
Au final, 92 % des personnes sondées ayant fait ce genre de travaux se déclarent satisfaites ou très satisfaites de leurs aménagements écologiques tandis que pour les autres, s'ils n'ont pas encore sauté le pas, c'est essentiellement pour des motifs financiers (pas assez d'économies ou des travaux trop chers).
L'étude réalisée par Citibank met également en évidence le fait que 30 % des gens ne sont pas suffisamment informés de toutes les primes auxquelles ils peuvent avoir droit.
Michaël Kaibeck